Avec Enercoop l'on parle déjà d'électricité "verte".
Mais il y a{ura} encore mieux...
L'électricité "réellement" "verte", c'est-à-dire directement issue de la Nature, est pour demain!
Il apparaît, en effet, maintenant que l'énergie générée par un organisme non animal peut être multipliée et transformée en courant électrique propre et gratuit.
Gordon W. Wadle, inventeur de chez Thomson dans l'Illinois, a inventé un nouveau système générateur de courant électrique, qui tire son énergie d'une source improbable, mais abondante, éminemment renouvelable et virtuellement gratuite.
Wadle a inventé un moyen d'extraire l'énergie générée par un organisme vivant non animal - tel qu'un arbre. Chris Lagadinos, le président de MagCap, a développé des circuits qui convertissent cette source d'énergie naturelle en courant électrique continu et récupérable capable de charger une batterie et de la maintenir pleinement alimentée.
"Aussi incroyable que cela paraisse, nous avons pu démontrer la faisabilité de produire de l'électricité de cette façon", déclare Wadle. "La mise au point en est à ses débuts, mais le système peut, en puissance et de manière constante et propre, fournir une réserve illimitée d'énergie sans recourir aux combustibles fossiles ni à une centrale génératrice d'électricité ou à un réseau de transmission sophistiqué."
Le but est de faire un système de production d'énergie pratique et commercialement viable.
(...) "Nous savons maintenant qu'il existe, littéralement tout autour de nous, une source immense et inépuisable d'énergie que nous pouvons canaliser et convertir en courant électrique utilisable." (...).
En définitive, cette source devrait se révéler être plus pratique que l'énergie solaire ou éolienne et certainement moins coûteuse que les combustibles fossiles, a-t-il ajouté.
Wadle a encore précisé que l'idée originale d'extraire l'énergie électrique d'un arbre lui est venue de l'observation des éclairs, dont plus de 50 pour cent de la charge proviennent du sol.
À la base, le système existant comprend une barre métallique incrustée dans l'arbre, une prise de terre plantée dans le sol et un circuit pour connecter le tout, qui filtre et renforce l'émanation de courant de manière à charger une batterie. Dans sa configuration expérimentale actuelle, le système de démonstration produit 2,1 volts, assez pour maintenir pleinement alimentée une batterie au nickel-cadmium reliée à un voyant électroluminescente (DEL).
<<Dans ce cas-ci, considérez l'environnement comme une batterie>>, explique Lagadinos, <<dont l'arbre serait le pôle positif et la prise de terre le pôle négatif.>>
Plus tard, le système pourrait être suffisamment amélioré que pour produire 12 volts et un ampère de puissance, "un niveau de puissance idéal qui pourrait être utilisé pour alimenter à peu près n'importe quoi", dit-il.
La puissance serait suffisante pour charger des batteries utilisées dans n'importe quel type de véhicules, notamment les voitures hybrides et électriques, ou pour produire, via un convertisseur de secteur, du courant domestique.
Cette énergie est fondamentalement gratuite, illimitée et peut être produite dans des endroits éloignés.
La démonstration est simple: "Il suffit d'enfoncer d'environ un demi-pouce (2,5 cm) un clou de toiture à travers l'écorce dans le bois d'un arbre - de n'importe quel arbre - puis enfoncer de six ou sept pouces (15 à 18 cm) une conduite d'eau en cuivre dans le sol et, vous procurant un modèle courant de voltmètre numérique standard, attachez une pointe à la conduite d'eau et l'autre pointe au clou et vous obtiendrez un courant électrique continu allant de 0,8 à 1,2 volts".
Wadle a fait remarquer qu'il ne semble pas y avoir de limite à la totalité de puissance qu'un arbre individuel peut produire, peu importe le nombre de "sondes" que l'on insère - chacune produit le même volume d'énergie, en moyenne de 0,7 à 0,8 volts. La taille de l'arbre ne semble pas importer non plus. Fait intéressant, alors que la sagesse conventionnelle semble indiquer que l'arbre tire la plupart de son énergie par la photosynthèse de ses feuilles, le voltage qu'il produit est en fait plus important de 1,2 à 1,3 volts en hiver, après la chute des feuilles.